Tim Merlier a fait étrenner de la meilleure manière son maillot de champion d’Europe lors du Championnat des Flandres, dernière manche de la Lotto Cycling Cup. Il l s’est à nouveau montré intraitable à la faveur d’un sprint royal. La victoire finale est revenue au Français Emilien Jeannière.
La 108ème édition du Championnat des Flandres a réuni vendredi les ingrédients parfaits : un soleil digne d’un été indien et un peloton composé des meilleurs sprinters.
Pour Tim Merlier, c’était la première fois qu’il enfilait son maillot de champion d’Europe dans une course. Dans son sillage, Jasper Philipsen, Jordi Meeus, Dylan Groenewegen, Fabio Jakobsen, Gerben Thijssen, Arvid de Kleijn et beaucoup d’autres hommes rapides avaient également signé la feuille de départ.
Une échappée matinale de trois coureurs a permis aux équipes de sprinters de se mettre en évidence. Alex Colman, Fabio Christen et Sam Gademan ont pris une avance de plus de trois minutes. Le scénario idéal pour un sprint massif.
Une chute à dix kilomètres de la ligne a cependant mis les nerfs à vif du peloton pendant un moment. Jakobsen, Welsford et Ballerini ont éta définitivement éliminés, alors qu’n groupe composé de Merlier, Démare et Kristoff a dû se lancer en poursuite pour opérer la jonction.
Avec succès. Dans les derniers kilomètres, tout est rentré dans l’ordre, si bien que le sprint royal attendu était inévitable. Merlier s’est placé dans le sillage de Philipsen et il est sorti vainqueur de ce duel. Pour Merlier, c’est déjà la 18ème victoire de la saison, la première sous le maillot de champion d’Europe.
De Kleijn a pris la deuxième place, Philipsen a complété le podium. La victoire finale du Français Emilien Jeannière n’a pas été mise en danger. Il succède à Caleb Ewan au palmarès de la Lotto Cycling Cup.
Merlier: “Sorti au bon moment”
Merlier était manifestement heureux de sa première victoire en tant que champion d’Europe, même si elle n’a pas été facile à obtenir après une finale mouvementée. « Après la chute, une course-poursuite s’est engagée. Cela a pris pas mal de temps, je crois que nous n’avons rejoint le peloton que dans les quatre derniers kilomètres. Ensuite, nous avons dû nous réorganiser. Il fallait voir qui était encore avec nous dans l’équipe et comment nous pouvions lancer le sprint. Malheureusement, j’avais déjà perdu Bert Van Lerberghe, alors Warre Vangheluwe a été appelé pour me ramener à l’avant. Il l’a très bien fait. Je devais juste m’assurer de sortir au bon moment. »