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Alpecin-Deceuninck monte sur le podium, De Bondt complète sa domination

Alpecin-Deceuninck a pris à son compte l’Antwerp Port Epic. Dries De Bondt s’est imposé au terme d’un effort d’un kilomètre en solitaire. Ses coéquipiers Timo Kielich et Quinten Hermans ont complété le podium de l’armada bleue en accrochant la deuxième et troisième place.

L’Antwerp Port Epic, c’est courir dans les polders essentiellement sur des routes de gravier, des chemins forestiers et des pavés. Entre le départ et l’arrivée à Anvers, les coureurs ont dû avaler plus de 30 kilomètres sur des routes non pavées.

Le quatuor composé de Jacob Scott, Kane Richards, Frederik Muff et Björn Frederik Sörensen a composé la traditionnelle échappée de la journée. À 69 kilomètres de l’arrivée, ils ont été rappelés à l’ordre par un peloton réduit emmené par Alpecin-Deceuninck.

Dries De Bondt a ensuite lâché une bombe qui a tout de suite fait mouche. L’ancien champion a été rejoint par Sander De Pestel et le Français Thomas Bonnet. Quelques instants plus tard, Quinten Hermans, Timo Kielich et Florian Vermeersch ont également accroché le bon wagon.

Avec trois pions sur six, Alpecin-Deceuninck contrôlait la partie avec autorité. Vermeersch tentait bien à plusieurs reprises de se soustraire à l’emprise de la puissance bleue, mais il était rappelé à l’ordre à chaque fois.

A 8 kilomètres de l’arrivée, De Bondt a placé l’accélération décisive. Ses coéquipiers ont alors étouffé dans l’œuf toute vélléité de contre-attaque. Lors du sprint pour la deuxième place, Kielich et Hermans ont également fait main basse sur les autres places du podium. Le champion en titre Vermeersch a dû se contenter de la deuxième place.

De Bondt: “Quelle prestation d’équipe”

Après l’arrivée, Dries De Bondt s’est assis sur le sol anversois afin de reprendre son souffle pendant plusieurs minutes. « Je n’ai jamais autant donné dans les cinq derniers kilomètres », a réagi le vainqueur. « J’ai vu kilomètre après kilomètre mon wattmètre faire des siennes, mais grâce au vent arrière des trois derniers kilomètres, j’ai pu tenir bon. »

De Bondt a également fait l’éloge de ses coéquipiers. « C’est grâce à eux que j’ai pu gagné ici. Sans eux, ils auraient probablement comblé l’écart derrière moi. Florian Vermeersch était le coureur le plus fort de la course, mais nous avons réalisé une véritable performance d’équipe. »

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